lundi 21 janvier 2008

Reine des navets

Pas de cuisine pour m'exercer (ni même pour manger...) ni de victime à empoisonner, à peine cinq jours de nouveau boulot pour déjà faire partie des meubles, un régime alimentaire limité à des tartines au Philadelphia pour des raisons budgétaires, et des boîtes de biscuits au "caramel toffee fudge" intercalées pour tasser les soucis, un petit rouge gorge fidèle détroné par un rideau de pluie, un pneu hivernal confortablement installé et impossible à déloger, un voisin puant secoué par de terribles cauchemards, une boîte de pralines qui traîne toujours fermée, oubliée dans un coin du salon, un jeans un peu trop serré, des conversations limitées à la couleur d'une robe de mariée et à l'heure d'arrivée des invités, l'envie d'un verre de vin espagnol avec quelques amis autour et des ragots pour l'apéro, au lieu de cela un téléphone trop silencieux, un petit moi robotisé et complètement négligé, avec comme plus proche compagnie, une veuve songeuse et une rose abandonnée...



Gratin de navets d'un très proche voisin
pour 2 (voisins)

2 gros navets
100g de parmesan, en fines tranches
du poivre
de l'huile d'olive
quelques feuilles de thym citronné
quelques feuilles de sauge hâchées


Eplucher les navets puis les plonger dans de l'eau bouillante salée pendant 10 bonnes minutes
Une fois qu'ils sont sortis et un peu refroidis, les couper en rondelles.
En poser quelques unes dans le fond d'un plat à gratin.
Il ne faut pas nécessairement les resaler (personnellement, j'aime le contraste de leur fadeur avec le parmesan qui l'est naturellement), mais on peut poivrer.
Alterner les couches de navet avec des couches de parmesan et les herbes (terminer avec du parmesan).
Un filet d'huile d'olive par dessus.
Faire gratiner au four pendant une dizaine de minutes.


7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca ne sent guère la joie de vivre ici...

Anonyme a dit…

Oh ça passera... C'est vrai que mon blog a plus un rôle thérapeutique. Je vais vite changer ça! Et puis, sans vouloir me complaindre une nouvelle fois, sans cuisine et sans occasion ni compagnie pour bien manger, peut-on vraiment avoir la joie de vivre?
Merci qund même de ta visite oh nouveau lecteur effrayé.

patoumi a dit…

Ah mais j'adore ce livre de Julian Barnes aussi (acheté à Londres, un chouette souvenir!)
Tout ce que je te souhaite, c'est très vite un verre de vin espagnol (avec des tapas hein) et un téléphone très bavard.
On peut se dire, "Je t'embrasse"?

Anonyme a dit…

Bon il est temps d'essayer de te remonter le moral (enfin, est-ce possible par blog interposé). Premièrement (et non des moindres), je trouve ton blog magnifique. Les illustrations sont rétros à souhait, les tons sont très doux, le style dessins de presse d'antant est génial. Deuxio, je suis un peu dans le même cas que toi (si j'ai bien lu ton post): même genre de galère en ce moment concernant l'heure d'arrivée des invités et le prix d'un coiffeur (la robe ça c'est fait et plié).
Dernier chose rigolote, moi aussi quand je parle de moi je dis petit moi !

patoumi a dit…

Le film, je l'ai vu au moins cinq fois. J'aime beaucoup le "J'en voulais une comme toi" de Charles Berling à Charlotte Gainsbourg, en parlant d'une gauffre.
Bonne nuit!

Anonyme a dit…

Enfin je crois pas qu'il parlait de la gaufre...
C'est aussi mon passage préféré, et avec l'appareil photo après aussi...

MFB a dit…

Bonjour, je découvre moi aussi ton blog - rapidement, avant de partir au travail - et j'aime beaucoup les illustrations, les textes... même si ça n'est pas très gai ... je suis sûre que tu vas y remédier. Je suis curieuse de revenir pour voir la suite... A bientôt,