vendredi 18 janvier 2008

Les petits gateaux qui se la pètent

Le snobisme, pour défendre une de mes inspiratrices injustement insultée, ne devrait pas être considéré comme une honte mais plutôt comme quelque chose de tout à fait naturel qui se perd mais qui ne devrait pas.
Être snob c'est vouloir accéder à une "sphère supérieure", en se condamnant donc à "avoir l'air" plutôt que d'être, comme je viens de le lire.
En quoi serait-il plus honteux de vouloir paraître supérieur à ce que l'on est vraiment, que l'inverse (puisqu'il me parait personnellement impossible d'être et de paraître ce que l'on est vraiment). N'est-ce pas au contraire un comportement tout à fait naturel?
J'irais même jusqu'à me snobiner à l'extrême en disant que je n'en peux plus de ce nivellement par le bas et de cette uniformisation.

L'ambition devient du snobisme, la personnalité devient du snobisme, la fierté devient du snobisme, l'estime de soi devient du snobisme, la distinction devient du snobisme, même la politesse et les bonnes manières sont pur snobisme.
Pour moi être snob c'est:
  • ne manger les desserts qu'avec une fourchette, comme ma maman
  • faire importer des paquets de café d'Europe pour le petit-déjeuner alors qu'on habite près de New-York comme Lucie, en plein paradis de la consommation,
  • boire son jus de fruit du matin dans un beau verre à vin, ce que je fais tous les jours,
  • ouvrir une bouteille de champagne sans occasion particulière
  • ne pas commencer le premier jour de l'an par une liste de bonnes résolutions
  • dire son âge avec fierté, quel qu'il soit
  • mettre du sucre dans sa salade
  • ne pas ramasser la pièce de 1 cents qui tombe de son portefeuille pour rouler sous une voiture
  • demander un emballage cadeau pour une jolie paire de souliers qui vient de nous faire craquer

Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de mal à cela...

Financiers pistache-framboise
(à ne déguster qu'à l'heure du thé)
-
100g de sucre
100g de pistache en poudre
55g de sucre glace
35g de farine
125g de blanc d'oeuf
90g de beurre
(du colorant alimentaire vert)
-
Mélanger le sucre, la poudre de pistache et la farine tamisée
Ajouter les blancs légèrement battus (ils doivent être mousseux).
Ajouter le beurre fondu.
Et puis du colorant vert pour tricher un peu.
Verser dans des moules à financiers (ceux en silicone sont bien pratiques).
Poser une petite framboise au milieu (je sais c'est pas la saison).
Au four à 180°C pendant quelques minutes (zut je n'ai pas vérifié combien...).
Les sortir avant qu'ils ne soient brûlés.

Merci à mes quelques petites lectrices qui sont, par chance, celles que j'admire le plus, plus spécialement par le délicieux snobisme de leur personnalité...